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Magali GUIRRIEC

Une découverte réciproque instructive et sans langue de bois !

Dernière mise à jour : 4 juin


Rencontrer des jeunes est toujours pour moi une source de jouvence !

J'aime leurs côtés décomplexés et pour certains d'entre eux l'audace qu'ils ont de croire à l'impossible ! 


La semaine dernière, j'étais avec de futurs professionnels des métiers de l'environnement, des bachelors et des mastères 2, motivés et en phase avec leur avenir!


Deux questions intéressantes, m'ont été posées : 


La première : à quoi sert le présentéisme en entreprise ?

Une vraie interrogation d'un jeune qui me disait ne pas avoir la réf ?

Voilà la réponse que j'ai pu lui apporter. Il y a quelques années les notions d'espace et de temps de travail étaient associées à un lieu. Restez plus longtemps à son poste de travail permettait de prouver son investissement et sa loyauté. De plus, parfois la vie à l'extérieur était moins épanouissante, parce qu'on n'avait pas investi dans les loisirs ou les amis, la sphère sociale et amicale était uniquement au cœur de l'entreprise...une remarque, c'est exactement ce mode de fonctionnement qui, actuellement complique le départ en retraite des plus âgés  !


La deuxième : pourquoi certains séniors ont peur de transmettre leurs compétences ?

La transmission de compétences dévient aisée et sans détour, lorsque les postes de chacun sont bien définis et que la reconnaissance au travail est visible. Lorsque vous n'avez jamais eu de feedback au sein de votre emploi sur vos forces et vos faiblesses, il est difficile de connaître votre valeur professionnelle et donc de transmettre vos savoir faire.

Autre analyse : transmettre c'est mourir un peu ...c'est accepter qu'une autre personne maitrise votre champ d'action, le second rang ne fait pas forcément envie...c'est aussi regarder en face votre âge et l'accepter ! (dans le cas d'un départ en retraite).


Nous pouvons également nous arrêter sur la confiance qu'un salarié a dans ses compétences, il est expert dans son domaine mais a t-il suffisamment d'énergie et de volonté pour acquérir de nouvelles connaissances ? saura t-il faire face à l'inconnu ? sera t-il aussi performant ? sa place sera t elle conservée si jamais il échoue ? là aussi nous avons évolué face à l'erreur, je me souviens de mes premiers job où les générations plus expérimentées nous faisaient bien comprendre qu'il ne fallait surtout pas se tromper dans nos apprentissages et que d'autres attendaient notre place si nous n'étions pas efficaces rapidement ! Une relation parents enfant au travail, qui nous a sans doute empêché, pour la plupart d'entre nous, d'innover et de sortir du cadre !


Un grand merci aux étudiants de l'EME UniLaSalle, pour leur spontanéité et la pertinence de leur questionnement.


Magali

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